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La République En Marche
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Jean-Marc BORELLO

Délégué général adjoint en charge de l'engagement citoyen

Jean-Marc Borello est né en 1957 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Fils d’un père militaire et d’une mère ouvrière, il passe son enfance en Provence, à Gardanne, et suit les classes du lycée Mignet d’Aix-en-Provence. Il débute alors sa carrière en 1977 comme fonctionnaire en qualité d’éducateur spécialisé dans un centre d’accueil pour jeunes délinquants à Bures-sur-Yvette puis à Corbeil-Essonnes (Essonne). Particulièrement impliqué dans sa mission, Jean-Marc Borello s’est orienté vers « les cas extrêmes [et difficiles] qui faisaient craquer tout le monde ». Son expérience en tant qu’éducateur avec « un jeune déclaré inassumable en milieu carcéral » a notamment fait l’objet d’une enquête sociologique intitulée Les Prises en charge difficiles (VAILLANT Maryse, Les Prises en charge difficiles, Vaucresson, Centre national de formation et d’études de la jeunesse, 1986).

Jean-Marc Borello est nommé chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la toxicomanie (MILT) au moment de sa création en 1982. Il occupe par la suite la fonction de conseiller technique au cabinet du maire de Marseille, Gaston Deferre, puis de chef de cabinet de Gilbert Trigano délégué chargé des nouvelles formations auprès du Premier ministre, entre 1984 et 1986.

Jean-Marc Borello quitte définitivement la fonction publique en 1987 pour présider un groupe de PME.

En 1997, Jean-Marc Borello décide de se consacrer à plein temps au GROUPE SOS, dont il avait créé les premières associations en 1984 à titre bénévole. Avec, en 2017, 8 secteurs d’activités, plus de 17 000 salariés, 910 millions de chiffre d’affaires, 495 établissements et services en France et dans 44 pays, le GROUPE SOS est aujourd’hui la première entreprise sociale en Europe.

La mission du GROUPE SOS : permettre à tous, quels que soient leurs parcours et leurs revenus, d’avoir accès à des services de qualité en lien avec leurs besoins essentiels : éducation, logement, inclusion sociale, insertion professionnelle, accès aux soins, accompagnement du grand âge, transition écologique, culture, numérique, action internationale… Le modèle de développement du GROUPE SOS passe par la création de nouveaux dispositifs et le rapprochement d’associations, établissements et entreprises qui partagent l’envie de mettre en œuvre des actions à fort impact social tout en créant des synergies et en stabilisant leur situation financière.

Engagé dans la lutte contre le VIH/Sida, Borello devient Président de l'Union des Associations de Lutte contre le Sida (UNALS),  Vice-Président de Sidaction, Vice-Président d’Elus locaux contre le Sida et directeur de la publication du Journal du Sida.

De 1998 à 2003, Jean-Marc Borello est maitre de conférence à Sciences Po dans le cadre du cours de préparation à l’ENA, où il enseigna aux élèves les questions sociales.

De 2010 à 2013

Jean-Marc Borello est le premier président du Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES) qu’il a contribué à créer. Depuis sa création en 2010, il fédère les entrepreneurs sociaux et sensibilise le grand public au modèle de l’entreprise sociale. Le MOUVES compte aujourd’hui plus de 750 adhérents.

En 2015, il signe avec Jean-Guy Henckel son quatrième ouvrage, le « Manifeste Pour un Monde Solidaire », un appel à la mobilisation face à la montée des exclusions. Il appelle à remettre l’économie au service du plus grand nombre. La recherche du sens et la mise en place de nouvelles alliances entre l’État, les pouvoirs publics, la société civile et les entreprises, sont des antidotes au désespoir, aux clivages et aux crises sociales et écologiques.

En 2016, Jean-Marc Borello est élu, en sa qualité de Président du Directoire du GROUPE SOS, entrepreneur social de l’année par la Fondation Schwab.

Parallèlement à son activité professionnelle, Jean-Marc Borello cofonde le mouvement « En Marche ! », mouvement lancé en avril 2016 par Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Il s’engage aux côtés du candidat à l’élection présidentielle en tant que Délégué National du mouvement, et membre de la Commission Nationale d’Investiture pendant les campagnes présidentielles et législatives.

À partir de 2017

Jean-Marc Borello signe son cinquième ouvrage, « Pour un capitalisme d’intérêt général ». Alors que le monde change à toute vitesse, que les pays occidentaux semblent condamnés à une crise de langueur, que les besoins sociétaux vont augmenter avec vigueur tels que l’État ne pourra pas y répondre seul, Jean-Marc Borello propose une « union des acteurs des secteurs publics, privé lucratif et privé non-lucratif » pour répondre aux enjeux de demain. Dans son ouvrage, il invite à transformer la finalité de l’économie et de l’entreprise en luttant contre les excès du capitalisme financier. JM Borello part du constat que l’organisation économique qui a prévalue pendant les Trente glorieuses n’est plus adaptée aux besoins de la société actuelle. Il invite à la construction d’un capitalisme d’intérêt général, un système mixte à trois acteurs : lucratif, non lucratif et d’intérêt général. Pour que ce modèle tripartite puisse éclore, Jean-Marc Borello propose de mettre fin au dernier tabou du secteur social, en démontrant que les sujets d’efficacité économique ne lui sont pas étrangers. Du côté du capitalisme, il propose de réhabiliter la notion d’entrepreneur et d’interroger celle du capital pour retrouver un actionnariat de temps long. Véritable succès en librairie, cet ouvrage a été réédité quelques mois après sa sortie.

A la suite du congrès de La République En Marche (LaREM) de 2017, il devient membre du Bureau Exécutif et Délégué National à la Transformation Économique et Sociale.

En octobre 2017, Jean-Marc Borello signe son sixième ouvrage, « Choisir son monde », préfacé par Nicolas Hulot, proposant d’agir au quotidien avec les entreprises sociales écologiques. Audacieuses et innovantes, un nouveau type d’entreprises émerge : les entreprises sociales écologiques. Elles inventent de nouveaux modèles économiques et mettent en place une nouvelle gouvernance adaptée à leurs objectifs : faire mieux avec moins et préserver le capital financier, naturel et social. En s’appuyant sur les petites histoires de ces nouveaux acteurs économiques, les auteurs contribuent à diffuser leurs initiatives afin de réussir le défi du XXIe siècle : garantir la sauvegarde de la planète et l’accès de tous à une société du bien-vivre.

En septembre 2017, la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le charge d’une mission en sa qualité de Président du Directoire du GROUPE SOS, à titre bénévole, sur l’innovation sociale au service de la lutte contre l’exclusion. C’est avec une certaine liberté de ton qu’il s’est prêté à l’exercice. Après 4 mois de travail et plus de 400 acteurs auditionnés partout en France métropolitaine et dans les outre-mer, il remet son rapport « Donnons-nous les moyens de l’inclusion » le 16 janvier 2018, qui présente la transformation des contrats aidés en parcours emploi compétences (PEC) et 19 propositions sur les politiques d’inclusion. Reprenant la devise du GROUPE SOS « Personne n’est inemployable », il propose de sortir des préjugés que l’on peut avoir sur les demandeurs d’emplois en démontrant que dans l’immense majorité des cas, le chômage n’incombe pas uniquement au chômeur mais relève d’une responsabilité collective ; « notre système capitaliste, dont la légitimité est de créer des richesses, ne permet pas à 10% de la population de participer à l’activité productive de notre nation, et par là-même leur fait courir un risque d’exclusion sociale et de précarité ». Il pointe les limites du dispositif des contrats aidés - très coûteux et peu efficace, sans accompagnement ou formation - et propose la mise en place de parcours pour en même temps employer, former et accompagner les plus exclus, en adaptant ces parcours selon les spécificités territoriales. Le jour de la remise du rapport, Muriel Pénicaud envoie sous forme de circulaire 4 des 19 propositions aux préfets, le reste relevant de dispositions législatives. Les acteurs de l’insertion saluent ce rapport, passant ainsi de la quantité – la politique du chiffre et la baisse artificielle du chômage – à la qualité, une logique d’investissement social pour l’inclusion de tous.

Militant de l’entreprenariat au service de l’intérêt général, Jean-Marc Borello est l’auteur de plusieurs tribunes dont « Pourquoi l’entreprise doit avoir un rôle social », où il propose la redéfinition de la place et les responsabilités de l'entreprise dans notre société ; et « Pour la fécondité sociale, ou comment en finir avec la charité » où il estime que la solidarité n’est possible que si on considère que l’autre est toujours à même de s’émanciper.

Jean-Marc Borello est officier de l’Ordre National du Mérite et chevalier de la Légion d’Honneur.

 

Bibliographie

Livres

Participation à des ouvrages collectifs

Ouvrage préfacé 

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