Rencontre avec le Ministre de l'Agriculture et notre député - Bar-sur-Aube, 20/10/2017
Organisé par Claude A.
du comité
En Marche Gumery
Cet événement est terminé
- Vendredi 20 octobre 2017, 8h30
- Bar sur Aube - Permanence du député, 10200 Bar-sur-Aube
<h2 style="text-align:center">Questions à poser lors de la réunion conviviale,
<h2 style="text-align:center">avec la présence du Ministre de l ‘Agriculture Monsieur TRAVERT,
<h2 style="text-align:center">le vendredi 20 octobre 2017 à la permanence de Bar sur Aube
<h2 style="text-align:center">de notre député Monsieur Grégory BESSON – MOREAU
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Demandes formulées par un premier agriculteur du Nogentais
<p style="text-align:justify">1°) Filière « légumes » : <p style="text-align:justify">Un soutien est nécessaire à la filière « légumes de plein champ » (pommes de terre et oignons) devant l’effondrement des cours : <p style="text-align:justify">2016 : prix 230 euros la tonne – 2017 : prix 30 euros la tonne <p style="text-align:justify">(chiffres à vérifier) <p style="text-align:justify">2°) Aides de la PAC : <p style="text-align:justify">Une renégociation doit intervenir en 2020 . <p style="text-align:justify">Les aides seront elles maintenues ? <p style="text-align:justify">3°) Aides pour la culture « bio » : <p style="text-align:justify">Les aides seront elles maintenues ? <p style="text-align:justify">4°) Fiscalité commune des pays de la CEE <p style="text-align:justify">La fiscalités différentes dans les divers pays de la CEE faussent complétement les lois du marché. <p style="text-align:justify">A quand une fiscalité commune ? <p style="text-align:justify">5°) Revenus des cultivateurs : <p style="text-align:justify">D ‘après les statistiques (à vérifier), les revenus des cultivateurs seraient comme suit :-
<li style="text-align:justify">10% ont un revenu correct
<li style="text-align:justify">30% ont un revenu mensuel inférieur à 750 €
<li style="text-align:justify">60% ont un revenu négatif
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<p style="text-align:justify">Remarques formulées par un deuxième agriculteur du Nogentais <p style="text-align:justify">1°) Colza pour carburant « Diester » <p style="text-align:justify">Le volume de colza nécessaire à la production du diester diminue rapidement contrairement aux prévisions initiales, mettant en cause la rentabilité de l’usine SAIPOL de Nogent sur Seine, le manque de débouché pour les producteurs locaux, et à terme le risque de baisse du cours du colza. <p style="text-align:justify">2°) Utilisation de « Glyphosate » : <p style="text-align:justify">Quelle solution de remplacement ? Pour l’instant aucune ?? <p style="text-align:justify">Le retour au labour est défavorable à la structure des sols, et à la vie microbienne.Page 2/2
Demandes formulées par un troisième agriculteur du Nogentais
(exploitation de 100 Ha)
<p style="text-align:justify">1°) Manque de rentabilité de la culture des céréales: <p style="text-align:justify">Au cours des dernières années, la conjonction du mauvais temps et de l’évolution défavorable du marché mondial a provoqué une chute de la rentabilité de la culture de céréales. <p style="text-align:justify">Production en 2016 : 45 quintaux par ha <p style="text-align:justify">Production en 2016 : 75 quintaux par ha <p style="text-align:justify">Production rentable : 85 quintaux par ha (à vérifier), <p style="text-align:justify">De plus le cours du blé est actuellement de 130€ alors que le prix de revient est de l’ordre de 160 € <p style="text-align:justify">Enfin nos principaux concurrents (Russie et Ukraine) disposent de fermes atteignant souvent 1000 Ha <p style="text-align:justify"> <p style="text-align:justify">2°) Quelles perspectives d’avenir ?? : <p style="text-align:justify">Les diversifications actuellement en cours nécessitent des investissements très importants, hors de portée des petits cultivateurs (chanvre pour le textile – soja pour les déshydratants – méthanisation – etc…) <p style="text-align:justify"> <p style="text-align:justify">Seule la création de coopératives peut assurer l’accès des petits cultivateurs à ces diversifications. Comment le gouvernement peut – il favoriser ces regroupements ?? <p style="text-align:justify">3°) Respect de l’environnement : <p style="text-align:justify">La méthanisation n’est pas favorable à l’environnement car elle implique le plus souvent deux cultures par an (souvent escourgeon + maïs) avec deux engrais et un arrosage conséquent qui sera de plus en plus difficile à assurer compte tenu de l’évolution du climat. <p style="text-align:justify">4°) Concurrence déloyale : <p style="text-align:justify">Nos partenaires de la CEE ne sont pas toujours tenus de respecter les normes souvent contraignantes imposées aux cultivateurs français. <p style="text-align:justify">Par ailleurs la fiscalité différente selon les pays est un handicap pour nos cultivateurs. <p style="text-align:justify">C’est ainsi que les petits cultivateurs renoncent souvent à embaucher un ou deux ouvriers agricoles compte tenu de l’importance des charges nuisibles à la compétitivité. <p style="text-align:justify">Ces charges sont donc un obstacle à la diminution du chômage. <p style="text-align:justify">5°) Que faire pour les cultivateurs qui veulent se reconvertir ?? <p style="text-align:justify">Est – il prévu dans les nouvelles réformes que les cultivateurs pourront bénéficier des « indemnités de cessation d’activité + reconversion » dont vont profiter le personnel de l’industrie et peut être du commence ??? <h2 style="text-align:justify">A cette dernière question, le Ministre a répondu par l'affirmative et un membre de son Cabinet ainsi que l'attache Parlementaire de notre député se sont s' engagés à nous envoyer des réponses écrites. <p style="text-align:justify"> <p style="text-align:justify">