Violence contre les policiers

11 janvier 2018 - « On ne peut vous demander un engagement de tous les instants sans vous offrir des conditions de travail décentes. » , G. Collomb s'est exprimé devant la Police nationale.

Police

Alors que le début de l’année a été marqué par les agressions de policiers à Champigny et que plusieurs manifestations de policiers ont eu lieu, Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a présenté ses vœux à la Police nationale et a reçu les syndicats policiers.

La police nationale joue un rôle essentiel pour l’unité et dans la sécurité des Français.
« La Police est une boussole pour notre Nation […] Si la Police n’était pas là pour appliquer le droit, c’est l’équilibre-même de la société française qui se verrait mis en cause. »

C'est pourquoi les « propositions d’évolutions législatives [pour lutter contre les violences policières] seront toutes expertisées en lien avec la Chancellerie dans le cadre de la réflexion (…) en cours sur le sens et l’effectivité des peines » (Ministère de l’Intérieur, CP, 10/01/2018).

Les violences envers les policiers sont inacceptables et seront poursuivies avec la plus grande fermeté.

« Jamais la République n’acceptera qu’on insulte des femmes et des hommes qui consacrent leur existence à servir leurs compatriotes ».

Deux réactions face à cette réalité :

Les sanctions pénales applicables en cas d’atteinte aux forces de l’ordre ont été récemment durcies, et la garde des sceaux a adressé aux procureurs une circulaire le 24 novembre dernier leur demandant de veiller à ce qu’une réponse ferme et rapide soit apportée en pareille circonstance.

Le Gouvernement s’engage pour améliorer les conditions de travail des policiers :

  • Amélioration des moyens matériels : grand plan de rénovation des commissariats de 196 M€/an (+5% par rapport à 2017) ; investissement en équipements technologiques de 150 M€/an, (+50% par rapport à la moyenne des années précédentes). En 2018, 50.000 tablettes numériques, 10.000 caméras-piéton et 3.000 véhicules seront acquis ;

  • Augmentation des moyens humains : création de 7500 postes sur le quinquennat dont 1400 dès 2018, « un effort significatif en période de baisse des effectifs publics » ;

  • Réforme en préparation de la procédure pénale avec notamment sur la table l’extension du pouvoir des officiers de police judiciaire, la simplification des cadres d’enquête et la forfaitisation de certaines infractions ;

  • Réflexion pour alléger les policiers des « tâches indues », en particulier administratives, qui constituent un motif d’insatisfaction pour les ¾ des policiers.

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