Deux ans d'actions : le témoignage d'Aymeric, lycéen
3 juillet 2019 - Deux ans après les élections législatives, huit citoyens et citoyennes français nous ont expliqué comment les mesures du Gouvernement et des parlementaires avaient impacté leur quotidien. Voici le témoignage d'Aymeric, 16 ans, lycéen à Paris.
Aymeric vient de terminer son année de seconde au lycée Diderot, dans le 19e arrondissement de Paris. Dans deux ans, il fera partie des premiers élèves à passer le baccalauréat “nouvelle génération”. Un examen qui se prépare dès cette année : il a dû choisir trois spécialités qu’il étudiera en première : “Nos professeurs nous ont expliqué qu’il fallait qu’on choisisse les matières qui nous intéressaient le plus. J’ai choisi maths, physique/chimie et sciences de l’ingénieur ”. Un choix en accord avec son projet d’orientation : “Plus tard, j’aimerais devenir ingénieur, mais je n’ai pas encore décidé dans quel domaine”. Pour maximiser ses chances d’y arriver, il se renseigne dès maintenant sur Parcoursup, sur les futures formations auxquelles il pourra postuler lors de son année de terminale : “J’ai envie d’entrer dans les meilleures écoles mais j’avais besoin d’en savoir plus sur les formations proposées et sur les modalités d’inscription.” Passer le permis ? Il n’y pense pas encore même s’il a été sensible à la baisse annoncée du prix de l'examen : “J’ai l’avantage d’habiter à Paris où les transports en commun sont très développés. Mais je le ferai certainement après mes études pour avoir plus de chance de trouver un emploi.”
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Un nouveau bac
Aymeric pourra désormais construire son bac selon son projet. En première, il choisira trois enseignements de spécialité en plus des matières communes comme l’histoire- géographie et l’éducation physique. Sa note au bac sera le résultat des épreuves terminales comme avant, mais aussi du contrôle continu et d’un oral sur un projet préparé dès la première.
Un meilleur accompagnement vers l’université
Pour l’aider à définir son projet après le bac, Aymeric bénéficiera d’une centaine d’heures d’orientation au lycée. Grâce à Parcoursup, il ne dépendra pas du tirage au sort et sera informé sur les connaissances et compétences attendues dans chaque cursus de l’enseignement supérieur. Il pourra ainsi choisir son orientation avec toutes les informations nécessaires.
Un accès au permis de conduire plus simple et moins cher
Lorsqu’il participera au Service national universel (SNU), Aymeric pourra passer le code gratuitement. S’il décide de s’engager plus longtemps, l’État prendra en charge le coût de son permis. Dans tous les cas, le permis coûtera environ 30% moins cher grâce, par exemple, à la possibilité de s’entraîner avec ses parents après un échec à l’examen, ce qui lui permettra d’économiser des cours de conduite.