Rencontre entre Daniel Cordier et Emmanuel Macron
3 mai 2017 - Mardi 2 mai 2017, Emmanuel Macron accueillait Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, à son QG de campagne. Rencontre.
Il n’avait jamais pris position lors d’une élection présidentielle mais a décidé de sortir de son silence face à un scrutin plaçant le Front National au second tour.
Daniel Cordier - ancien secrétaire de Jean Moulin, résistant, compagnon de la Libération aux côtés de Charles de Gaulle, parti à Londres en 1940 quand le régime de Vichy occupait la France - intervient pour la première fois dans le débat public.
Quelques jours auparavant, il s’exprimait dans le JDD.
Daniel Cordier a vécu le Brexit comme quelque chose de bouleversant, d’impensable. Après s’être battu ensemble, après avoir gagné ensemble, après avoir fait la paix puis l’Europe ensemble : il vit leur départ comme terrible.
Soutenir Emmanuel Macron était donc également pour lui un moyen de réaffirmer son attachement à l’Europe, à l’Union européenne, cet « antidote à la guerre ».
Sur Marine Le Pen, il dit :
« Quand j’imagine Marine Le Pen représenter la France, quand je réalise le risque qu’elle soit élue, je trouve cela monstrueux. Le Pen, je dis non.
Le Pen, dans la vie politique française, représente la négation de tout ce pourquoi nous nous sommes battus. Le Pen, c’est la France de la réaction, c’est la France de Maurras qui continue. Ce retour est effrayant. La France d’aujourd’hui n’est plus du tout celle de ma jeunesse. »
Pour résumer son propos, il conclut sur cette célèbre citation du Général de Gaulle, son ami et compagnon de Libération :
« Le patriotisme c’est lorsque l’amour du peuple auquel vous appartenez passe en premier.
Le nationalisme c’est lorsque la haine des autres peuples l’emporte sur tout le reste. »
Daniel Cordier, c’est un exemple de mémoire, de responsabilité et d'engagement.
Un honneur pour Emmanuel Macron d’avoir reçu son soutien.
