Ce qui va changer pour votre avenir professionnel

19 juin 2018 - Avec la loi votée le mardi 19 juin, nous réformons en profondeur l’apprentissage, la formation pro et l’assurance-chômage. On fait le point.

Après la transformation du droit du travail, cette loi s’inscrit dans notre projet de rénovation de notre système social. L’enjeu : faire en sorte que chacun puisse choisir sa vie, en offrant des droits concrets pour tous.

« Cette loi facilite l’émancipation sociale de nos concitoyens par le travail et l’acquisition de compétences »
- Muriel Pénicaud

Ce qui change pour la formation professionnelle

Aujourd’hui, nous dépensons 32 milliards d’euros par an pour la formation professionnelle, mais ceux qui en ont le plus besoin ne sont pas forcément ceux qui en bénéficient le plus.

Désormais, chacun, salarié ou demandeur d’emploi, pourra utiliser librement ses droits à la formation. Le compte personnel de formation sera crédité de 500 € par an pour tous (800 € pour les personnes sans qualification) et leur permettra d’avoir accès à des informations telles que le taux d’insertion dans l’emploi après une formation. Ils auront également la possibilité de rencontrer gratuitement un conseiller en évolution professionnelle.

Enfin, un nouveau dispositif appelé « PRO-A » facilitera la reconversion par alternance en permettant aux salariés de conserver leur contrat et leur rémunération.

Ce qui change pour l’apprentissage

Aujourd’hui, seuls 7% des jeunes sont en apprentissage. Notre objectif est de développer massivement l’apprentissage, pour qu’un plus grand nombre de jeunes accède à un emploi.

Nous allons donner la possibilité à chaque jeune de se former en apprentissage jusqu’à 30 ans, en adaptant la durée de sa formation à son expérience initiale.

Chaque fois qu’une entreprise et un jeune signeront un contrat d’apprentissage, leur projet sera financé.

Enfin, chaque apprenti de 18 ans recevra une aide de 500 € pour passer le permis de conduire.

Ce qui change pour l’assurance-chômage

Nous allons donner un filet de sécurité aux salariés qui souhaitent changer d’activité ou développer leur propre projet professionnel. Ainsi, les démissionnaires qui ont un projet professionnel ou de création d’entreprise pourront être indemnisés par l’assurance-chômage, comme tous les autres demandeurs d’emploi.

Les indépendants (agriculteurs, artisans, auto-entrepreneurs, commerçants indépendants…) en situation de liquidation judiciaire auront droit eux aussi à une indemnisation.

Ce qui change pour l’égalité femmes-hommes et l’emploi des personnes en situation de handicap

Les autres volets du texte vont permettre d’apporter des solutions concrètes aux grands enjeux suivants :

  • L’égalité salariale femmes-hommes : afin de mettre un terme aux écarts injustifiables de salaire à travail égal,les entreprises seront tenues d’être transparentes sur cette différence. Si la différence persiste, elles seront sanctionnées et devront financer une enveloppe de rattrapage salarial en faveur des femmes.

  • L’emploi des travailleurs handicapés : nous allons créer au moins 100 000 emplois supplémentaires d’ici 2022. En matière d’apprentissage, les Centres de Formation des Apprentis auront des référents handicap pour faciliter l’accès à ces enseignements.



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