Notre-Dame-des-Landes : le Gouvernement tranche après 50 ans d’indécision politique
17 janvier 2018 - Par l’arrêt de Notre-Dame-des-Landes, Édouard Philippe propose une solution d’apaisement qui ne sacrifie ni le développement économique du Grand Ouest ni la préservation écologique de la région.
Le Gouvernement prend ses responsabilités
La réflexion pour construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL) a débuté il y a plus de cinquante ans.
Pendant cinq décennies, aucun gouvernement n’a eu le courage de prendre une décision pour lancer ou stopper réellement ce projet.
Le Gouvernement sort les Pays-de-la-Loire et la Bretagne de cet état d’indécision en annonçant que l’aéroport de NDDL ne sera pas construit :
- Une décision qui permet le rétablissement de l’ordre public avec l’éradication de la ZAD ;
- Une décision qui apporte une réponse aux enjeux de développement économique avec la garantie d’augmentation du trafic aérien ;
- Une décision qui répond à la priorité écologique et agricole avec l’arrêt d’un projet d’aéroport au milieu du bocage.
« L’indécision des gouvernements successifs a laissé les partisans du projet et ses opposants s’affronter, se dresser les uns contre les autres. Nous aurions pu faire comme les autres : laisser le soin à nos successeurs de trancher le noeud gordien. » @EPhilippePM #NDDL pic.twitter.com/hOs2aG0u1Q
— En Marche (@enmarchefr) 17 janvier 2018
Arrêter le projet de Notre-Dame-des-Landes, une décision difficile mais assumée
- Parce que ce projet d’aéroport antagonisait les habitants des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne, au point d’être devenu un symbole politique qui faisait reculer les gouvernements successifs jusqu’à aujourd’hui ;
- Parce que la consultation organisée en 2016 n’avait pas mis en évidence de consensus, au contraire, une quasi égalité entre les « pour » et les « contre », avec à peine 51% de participation ;
- Parce que la question posée lors de cette consultation sur NDDL était biaisée puisqu’elle ne proposait pas l’alternative que représente l’extension de Nantes-Atlantique.
« Nous avons décidé de trancher la question en sachant pertinemment que si la décision était facile, elle aurait été prise depuis longtemps. » @EPhilippePM #NDDL pic.twitter.com/N9kQfHA0hk
— En Marche (@enmarchefr) 17 janvier 2018
COMPRENEZ-VOUS CETTE DECISION ?
Donnez votre avis !Une décision qui garantit le développement économique du Grand Ouest
La médiation finalisée en décembre 2017 a mis en évidence l’existence d’une alternative qui n’avait jamais été sérieusement étudiée.
Le Gouvernement a retenu et annoncé une alternative crédible à Notre-Dame-des-Landes:
- La modernisation de l’aéroport de Nantes-Atlantique (un allongement de la piste et un aménagement des abords) ;
- Le développement de l’aéroport de Rennes-Saint-Jacques (avec agrandissement de l’aérogare) ;
- Le développement de la complémentarité rail-air en connectant Rennes et Nantes aux grands aéroports parisiens.
Cette politique de mobilité moderne permettra l’augmentation du trafic aérien attendue par la population sans dévitaliser les terres de Notre-Dame-des-Landes. C’est par ailleurs une alternative qui a pour avantage d’induire moins de nuisances sonores que NDDL.
«Il existe des alternatives crédibles pour le Grand Ouest :
— En Marche (@enmarchefr) 17 janvier 2018
Le réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique
Le développement de l’aéroport de Rennes-St Jacques
La complémentarité rail-air» @EPhilippePM #NDDL pic.twitter.com/RZdXFaRQ2C
Fin de la zone de non-droit sur la ZAD
Toutes les mesures seront prises pour rétablir la légalité républicaine et rendre aux riverains la tranquillité à laquelle ils ont droit comme tous les Français :
- Dès le mois de février, la libre-circulation sur les trois routes qui traversent le site de la ZAD sera rétablie ;
- Les zadistes auront jusqu’au printemps pour stopper l’occupation illégale de la ZAD et quitter les lieux ;
- Les terres retrouveront leur vocation agricole.
« Nous mettrons fin à la zone de non-droit qui prospère depuis près de 10 ans sur cette zone. » @EPhilippePM #NDDL pic.twitter.com/4vHP9Aal6K
— En Marche (@enmarchefr) 17 janvier 2018
Une décision en phase avec nos engagements environnementaux
Ce n’était pas une préoccupation, ni même un enjeu au moment où le projet de Notre-Dame-des-Landes a été lancé. Aujourd’hui c’est le principal risque qui pèse sur la planète.
En mettant fin à cinquante ans de tergiversations politiques par l’arrêt de Notre-Dame-des-Landes, Édouard Philippe propose une solution d’apaisement qui ne sacrifie ni le développement économique du Grand Ouest ni la préservation écologique de la région.
« Nous continuerons à aménager le pays dans le souci d’une meilleure attractivité, d’une meilleure qualité de vie, d’un plus grand respect de l’environnement. » @EPhilippePM #NDDL pic.twitter.com/pnX9o3vZqg
— En Marche (@enmarchefr) 17 janvier 2018
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