Bien-être animal : Emmanuel Macron engage des moyens inédits

21 octobre 2021 - Aides aux refuges, accompagnement des éleveurs, lutte contre la maltraitance, le Président de la République fait du bien être animal une réalité à regarder en face.

C'est une étape historique dans la lutte contre la maltraitance animale ! Jeudi 21 octobre, le Parlement a validé une loi présentée par notre Gouvernement qui fait enfin évoluer les pratiques. Comme le souhaitaient des millions de Français, cette loi permettra de mieux protéger les animaux sauvages et domestiques et de sanctionner plus fortement les cas de maltraitance.



En voici les principales mesures :

  • Interdiction de la vente de chiots et de chatons en animalerie à compter du 1er janvier 2024 et interdiction de la présentation des animaux dans les vitrines ;
  • Encadrement de la vente d’animaux en ligne pour lutter contre le trafic d’animaux et les achats impulsifs ;
  • Instauration d’un certificat de connaissance avant l’acquisition d’un animal de compagnie, qui mentionnera les besoins spécifiques de l’animal pour éviter l’achat sur un coup de tête ;
  • Aggravation des sanctions applicables en cas de sévices graves et d’actes de cruauté envers un animal, et en cas d’abandon ;
  • Fin de l’exploitation commerciale d’espèces sauvages, en interdisant leur acquisition et reproduction dans un délai de 2 ans et leur présence dans les cirques itinérants d’ici 7 ans ;
  • Interdiction de la détention de cétacés dans les delphinariums dans un délai de 5 ans ;
  • Interdiction des élevages de visons d’Amérique et d’animaux d’autres espèces exclusivement élevées pour la production de fourrure.


Nous n'avons pas attendu 2021 pour prendre des décisions fortes sur ces enjeux. Ces nouvelles annonces viennent s'ajouter à des actions concrètes déjà menées depuis 5 ans.
Nous avons pensé et mené un plan d'actions visant à lutter contre la maltraitance des animaux de compagnie. Et c'est la première fois en France ! La création de l'Observatoire de la protection animale agit pour davantage de transparence et des recommandations aux responsables publics à la hauteur des enjeux. Pout protéger la biodiversité, des campagnes de stérilisation ont été et continuent d'être menées sur tout le territoire. Enfin, et ce dès le premier plan de relance, nous avons accordé 15 millions d'euros pour soutenir 300 refuges en première ligne.


Le respect du bien-être animal doit être une exigence dans les élevages. Pour autant, n'opposons pas les acteurs : les éleveurs sont les premiers responsables du bien-être animal. Nous agissons pour les accompagner au quotidien.
Avec l'interdiction de la castration à vif et la fin de l'élimination des poussins mâles (une première en Europe), nous avons mis fin aux pratiques barbares qui avaient encore cours.
Avec la création à venir d'une force nationale d'intervention en abattoir avec des contrôles généralisés et la création d'un référent « bien être animal » qui devra être désigné dans chaque élevage à compter du 1er janvier 2022, nous renforçons notre vigilance.
En mobilisant 86 millions d’euros du plan de relance pour la modernisation de 150 abattoirs sur l’ensemble du territoire et en équipant d'ores et déjà 50 abattoirs de vidéo-protection pour plus de transparence, nous donnons les moyens de faire toujours plus pour être à la hauteur des exigences du XXIème siècle.






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