Portrait : Catherine Barbaroux, déléguée nationale

15 mars 2017 - Portrait de Catherine Barbaroux, déléguée nationale En Marche

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Femme d’engagement et de conviction, Catherine Barbaroux a gravi une à une les marches de l’ascension sociale. Fille d’immigrés espagnols, elle est née en 1949 et a grandi dans un milieu où «la pauvreté était prégnante mais au sein d’une famille chaleureuse et gourmande, dotée d’une énergie incroyable, d’un énorme goût de vivre. »


« Mon engagement, c’est un pari de confiance »
Catherine Barbaroux

Première de sa famille à faire des études, Catherine Barbaroux intègre Sciences-Po. Après un passage en cabinet ministériel, elle décide de se consacrer aux questions de l’emploi, dans le privé au sein du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), « un poste où j’ai été très heureuse, mais qui s’est terminé par un licenciement express » puis au service de l’État, comme déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle. Ce poste, Catherine Barbaroux l’occupe sous la responsabilité de quatre ministres successifs, de gauche et de droite - Martine Aubry, Élisabeth Guigou, François Fillon et Jean-Louis Borloo.


« À 68 ans, j’en ai vu passer, des hommes politiques, mais je n’en ai vu aucun qui soit autant à l’écoute, authentique, et à l’aise avec les gens… Mon engagement, c’est un pari de confiance »
Catherine Barbaroux

En 2010, année de son départ à la retraite, Catherine Barbaroux rejoint l’Adie, association pionnière du microcrédit en France et en Europe, reconnue d’utilité publique. En 2015, près de 20 000 personnes en situation d’exclusion du crédit bancaire auront bénéficié d’un micro-crédit et d’un accompagnement pour créer ou développer leur activité. Lorsqu’elle présidait l’ADIE, ses « copains de gauche » lui reprochaient de « faire des travailleurs pauvres ». « Oui, mais je fais des travailleurs ! », leur rétorquait-elle, convaincue qu’il faut « partir de la réalité » pour agir. « Je reste une femme de gauche, indiscutablement, la gauche n’a pas fait de faute majeure, mais elle n’est allée ni assez loin, ni assez vite. Elle s’est enlisée dans une espèce d’impuissance, on n’a pas réussi à faire bouger les lignes.» Engagée auprès d’En Marche, Catherine Barbaroux parle de sa rencontre avec Emmanuel Macron, « à 68 ans, j’en ai vu passer, des hommes politiques, mais je n’en ai vu aucun qui soit autant à l’écoute, authentique, et à l’aise avec les gens… Mon engagement, c’est un pari de confiance » dit-elle.

Au lendemain de son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron démissionne de sa fonction de président d’En Marche ! et demande à Catherine Barbaroux de prendre le flambeau. Elle accepte immédiatement.


*(source :propos tirés d’articles parus dans La Croix et l’Opinion)*

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