Emplois francs : c'est parti !
28 avril 2018 - Le 1er avril 2018, nous avons lancé l’expérimentation des emplois francs, promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, dans 194 quartiers classés en zones prioritaires.
Nous ne pouvons plus accepter que, dans notre pays, à diplôme, âge et parcours équivalents, il soit plus difficile d’accéder à un emploi lorsqu’on habite certains quartiers difficiles.
Il y a urgence à agir vite et fort et de faire de la lutte contre les phénomènes de discrimination à l’embauche une priorité.
Le 1er avril 2018, nous avons lancé l’expérimentation des emplois francs, promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, dans 194 quartiers classés en zones prioritaires. Bilan attendu dans un peu plus d’un an.
Quelle réalité aujourd’hui pour les quartiers prioritaires ?
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En 2018 en France, un habitant des quartiers prioritaires de la ville a 3 fois moins de chance de trouver un emploi à diplôme égal et qualifications égales ;
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Le taux de chômage dans ces zones avoisine les 25%, contre 9% pour la moyenne nationale.
Une solution : les emplois francs
Les emplois francs sont une réponse efficace aux barrières à l’emploi que peuvent rencontrer les habitants des quartiers prioritaires.
Concrètement il s’agit d’une aide à l’embauche pour les entreprises, prenant la forme d’une prime versée à l’employeur :
15 000 euros répartis sur 3 ans pour une embauche en CDI d’un demandeur d’emploi résidant en quartier prioritaire ;
5 000 euros sur 2 ans pour un CDD de plus de 6 mois.
Je me renseigne pour recruter une personne en emploi franc
IciL’objectif est d’atteindre entre 10 000 et 25 000 signatures d’emplois francs en 2018. Le Gouvernement fera le bilan de l’expérimentation en septembre 2019. La mesure devrait être ensuite généralisée dès 2020.
Les #QPV connaissent un taux de chômage qui est presque trois fois supérieur à la moyenne nationale. L’origine géographique ne doit en aucun cas freiner les recrutements ! C'est injuste et démoralisant. Changeons la donne avec les #Emploisfrancs @MezardJacques @J_Denormandie pic.twitter.com/WfBPnaLZUJ
— Muriel Pénicaud (@murielpenicaud) 19 avril 2018