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28 février 2017 - Vers un nouveau modèle de croissance : transformer, investir, dépenser moins.

Le 23 février, Emmanuel Macron a présenté dans Les Echos sa stratégie économique et budgétaire.


Un nouveau modèle de croissance fondé sur l’investissement (50 milliards d'euros sur 5 ans) ; la justice (répartir équitablement les efforts et les gains) ; le sérieux (60 milliards d'euros d'économie par an à la fin du quinquennat et le respect de nos engagements européens).

Pourquoi passer à un nouveau modèle de croissance ?

Nous sommes aujourd’hui l'un des seuls grands pays de l’Union Européenne à n'avoir pas réussi à régler le problème du chômage de masse. Malgré un endettement élevé et l'augmentation de nos dépenses publiques, la croissance de l'économie française stagne.
Nous pouvons rentrer pleinement dans le XXIème siècle, en valorisant l’innovation, en libérant et en allouant au mieux les ressources de notre pays, et en menant une politique active de mobilité sociale.

“La politique est au service de nos concitoyens, et l’économie fait partie de la vie de nos concitoyens.”
Emmanuel Macron, le 24 février 2017

Quel est ce nouveau modèle de croissance ?

Ce modèle de croissance s’articule autour de trois grands axes :

  1. Un plan d’investissement de 50 milliards d’euros sur cinq ans pour préparer l’avenir de la France et des Français, et relancer la croissance.
  2. Une politique fiscale plus juste, qui privilégie le travail et l’investissement pour soutenir la croissance.
  3. Un effort de réduction des dépenses publiques équitablement réparti entre les ménages et les entreprises, pour profiter de la croissance retrouvée.

  • Un plan d’investissement qui prépare l'avenir de la France et des Français
“Une économie de la réussite, une économie de l’innovation et de la compétence”.
Emmanuel Macron, le 24 février 2017

50 milliards d’euros sur 5 ans : c’est notre plan d’investissement pour relancer la croissance et préparer l’avenir des Français.

  • 15 milliards pour la compétence : la formation est la clé de la réduction du chômage. Il faut pouvoir permettre à chacun et à chacune de se reconvertir vers les métiers d’avenir et les secteurs en développement, tout en développant de nouvelles protections l’assurance chômage à tous.
  • 15 milliards pour la transition écologique et énergétique : retrouvez la fiche Environnement
  • 5 milliards pour la santé : retrouvez la fiche Santé
  • 5 milliards pour l’agriculture : retrouvez la fiche Agriculture
  • 5 milliards pour la modernisation des administrations publiques
  • 5 milliards pour les transports et équipements collectifs locaux (retrouvez le discours de Saint-Priest-Taurion)

  • Ce plan d’investissement sera soutenu par une réforme fiscale juste et réfléchie :

Une politique fiscale qui soutient le pouvoir d'achat des Français.

  • Suprimer la taxe d’habitation pour 4 Français sur 5, car c'est le plus injuste des impôts. Les ressources des collectivités locales seront inchangées : l'Etat remboursera leur manque à gagner à l'euro près.
  • Débloquer l'équivalent d'un 13ème mois pour les salariés au SMIC en supprimant les cotisations salariales et maladies à la charge des salariés, et en augmentant de 50% la prime d'activité.

Une politique fiscale qui favorise la compétitivité des entreprises.

  • Transformer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègement pérenne de cotisations pour les entreprises. Un effort supplémentaire sera par ailleurs fait pour supprimer toute charge patronale au niveau du SMIC, ce qui permettra à une entreprise d’économiser, par rapport à aujourd’hui, plus de 700 euros par an pour un salarié au SMIC.
  • Baisser le taux d'impôt sur les sociétés de 33,3% à 25% sur le quinquennat.

Une réorientation massive de l'épargne vers l'économie productive.

  • Créer un prélèvement forfaitaire unique pour tous les revenus du capital mobilier.
  • Remplacer l'ISF par un impôt sur la fortune immobilière.
  • Renforcer la fiscalité écologique, avec l'alignement progressif de la fiscalité du diesel sur l'essence et la montée en charge de la taxe carbone.

  • Un effort de réduction de dépenses publiques équitablement réparti.
Les dépenses publiques seront réduites de 60 milliards d’euros par an à la fin du quinquennat.
Cela s’opère via trois canaux :
  1. La sphère sociale : 25 milliards d’euros d’économie. Avec la diminution du chômage (avec pour objectif un taux à 7%), les dépenses d’assurance chômage diminuent automatiquement. Avec des dépenses d’assurance maladie contenues à 2,3% par an grâce à une meilleure prévention et à une meilleure couverture des soins, une économie de 10 milliards d’euros est prévue.
  2. Les collectivités : pacte sur 5 ans. Les collectivités devront s’engager sur une trajectoire de baisse de leurs dépenses. En contrepartie, l’Etat rompra avec la méthode de la baisse brutale des dotations consistant à couper les vivres pour provoquer des économies.
  3. L’Etat : 25 milliards d’euros d’économie, en modernisant la fonction publique et en visant une réduction réaliste et différenciée des postes dans la fonction publique d'Etat.

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