Concilier lutte contre le réchauffement climatique et engagements sur le nucléaire
8 janvier 2018 - Pourquoi réduire la part du nucléaire prendra du temps.
Il est indispensable de réduire notre dépendance au nucléaire, et le programme présidentiel s'engage à juste titre à baisser à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité.
L'horizon de 2025 doit cependant être ajusté. Les études menées par RTE, gestionnaire des lignes à haute et moyenne tension et filiale d'EDF, ont en effet montré que cette échéance n’est pas réaliste au regard de nos engagements en matière climatique. S'il faut être ambitieux, il est aussi important de s’assurer à la fois de la cohérence de nos engagements et surtout de leur efficacité, et de notre capacité à tenir ces engagements.
Priorité du quinquennat, l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique doit en effet guider les décisions du Gouvernement en matière de mix énergétique. Il est nécessaire de prioriser l’arrêt de production d’électricité à partir d’énergie fossile en fermant progressivement les dernières centrales électriques à charbon de métropole durant le quinquennat. Il s’agit également de développer les énergies renouvelables. Baisser la part du nucléaire viendra donc en parallèle, mais de manière plus graduelle.
.@N_Hulot : "c'est important de se fixer des objectifs ambitieux mais c'est plus important de regarder la faisabilité. 2025 avait été fixé comme objectif mais rien n'avait été fait depuis. Les 50% seront atteints en 2030 ou 2035. On ne recule pas : on avance." pic.twitter.com/XaTfmTrXcc
— En Marche (@enmarchefr) 8 novembre 2017